Bertrand Piccard et la Fondation Solar Impulse se joignent à l'appel en faveur d'objectifs ambitieux de réduction des émissions de l'UE pour 2030

Plus de 150 chefs d'entreprise et investisseurs pressent les chefs d'État européens de fixer des objectifs de réduction des émissions plus élevés pour 2030

Dans une lettre ouverte publiée aujourd'hui, des PDG de toute l'Europe appellent les dirigeants européens à soutenir l'ambition définie dans le "Green Deal" européen et à réduire les émissions de gaz à effet de serre d'au moins 55 % d'ici à 2030.

L'initiative est menée par le European Corporate Leaders Group (CLG Europe), un groupe intersectoriel d'entreprises européennes œuvrant pour la neutralité climatique. Signé par 157 entreprises et investisseurs, et 21 réseaux d'entreprises, la lettre précise

Il est urgent de mettre en œuvre de manière ambitieuse le plan de relance visant à assurer une transition verte et numérique, avec l'accord vert européen au cœur et un objectif élevé de réduction des émissions à court terme dans sa ligne de mire.

Cette lettre intervient au moment où la Commission européenne s'assoit pour discuter des propositions relatives à un nouvel objectif de réduction des émissions pour 2030, à temps pour le discours sur l'état de l'Union qui aura lieu le mercredi 16 septembre.

Ensemble, avant le discours de la présidente de la Commission Ursula von der Leyen sur l'état de l'Union en 2020, et à l'approche de la semaine du climat à New York, les signataires exhortent les dirigeants européens à éviter les pires effets du changement climatique et à assurer une reprise économique durable et compétitive en

• en approuvant l'ambition définie dans le "Green Deal" européen

• présenter des plans de relance résilients qui permettent les investissements verts nécessaires pour atteindre la neutralité climatique

• en convenant d'un objectif clairement défini de réduction des émissions nationales de gaz à effet de serre d'au moins 55 % d'ici 2030 et des objectifs associés

Cette lettre est un signe de plus que le secteur privé, y compris certaines des plus grandes entreprises, investisseurs et coalitions d'entreprises du monde, exige des dirigeants politiques des objectifs et des politiques plus ambitieux. Alors que les grandes entreprises ont longtemps été considérées comme un obstacle à l'action en faveur du climat, cette lettre montre qu'il y a un grand changement d'approche de la part des entreprises, car elles reconnaissent que la crise climatique menace directement leurs activités.

Nous sommes conscients des risques que le changement climatique et la perte de biodiversité font peser sur nos entreprises et nous nous efforçons déjà de débloquer le changement dans des secteurs économiques clés. Les investisseurs, les banques et les assureurs s'efforcent de faire évoluer les portefeuilles vers des émissions nettes zéro. Plus de 900 entreprises prennent des mesures climatiques fondées sur des données scientifiques et plus de 400 ont approuvé des objectifs fondés sur des données scientifiques. Nous investissons massivement dans l'énergie propre, l'efficacité énergétique et l'électrification, la réduction des émissions tout au long des chaînes de valeur et du cycle de vie de nos produits, et le développement de meilleures pratiques dans la bioéconomie.

Nous, la Fondation Solar Impulse, soutenons fermement cet appel pour faire face aux conséquences de la pandémie de coronavirus tout en assurant une reprise plus résistante au climat et plus régénératrice. Nous nous engageons à aider les dirigeants politiques et les entreprises à passer à une économie décarbonisée par la mise en œuvre et la mise à l'échelle des 1000 solutions labellisées.